Voler, courir ou marcher ? (1)

“Ceux qui comptent sur le Seigneur reçoivent des forces nouvelles…” Es 40. 31

Les ornithologues expliquent que les oiseaux utilisent trois méthodes différentes pour voler.

La première consiste à battre des ailes d’une manière régulière et constante pour compenser la force de la pesanteur.

Certaines espèces, comme les colibris, peuvent battre des ailes plus de soixante-dix fois par seconde. Mais cela exige beaucoup d’énergie ! Le coeur du colibri bat à plus de mille battements à la minute et ce petit oiseau doit se nourrir toutes les dix minutes pour survivre.

Dans la vie parfois nous aussi nous battons des ailes pour avancer péniblement vers notre but. Et notre démarche est loin d’être aussi gracieuse que celle du colibri !

La deuxième méthode consiste à planer dans le ciel. Une fois une certaine hauteur atteinte, l’oiseau se laisse glisser dans les airs. Cela demande beaucoup moins d’efforts, mais il lui est difficile de parcourir de longues distances ainsi.

La force de la pesanteur intervient et l’oiseau doit, soit se poser, soit recommencer à battre des ailes.

A certains moments nous agissons de la même façon : enhardis par nos succès et par le manque de difficultés, nous nous sentons “planer” au-dessus des problèmes, comme portés par une main invisible.

L’ennui c’est que nous devons bientôt poser pied et faire face à la réalité.

La troisième méthode est l’apanage de quelques espèces seulement, comme les aigles. Elle consiste à se laisser porter par les courants ascendants et ainsi s’élever à de hautes altitudes presque sans effort.

Il y a là une belle leçon pour nous croyants : Esaïe nous affirme que si nous faisons confiance au Seigneur, Son Esprit sera à même de nous soulever et de nous faire atteindre des sommets impossibles à atteindre par nos propres efforts.

Souvenez-vous : “Ce n’est pas par la violence ni par tes propres forces que tu accompliras ta tâche, mais c’est grâce à Mon Esprit, dit le Seigneur” (Za. 4. 6).

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