Le Jésus de l’intérieur ou le Jésus de l’extérieur ?

“Je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs…” Mc 2. 15

Le ministère de Jésus comprend deux aspects : le travail qu’Il accomplit avec Ses disciples, en privé, et le travail qu’il accomplit avec les foules, à l’extérieur.

Si l’on examine le temps qu’Il passa à poursuivre ces activités, on se rend vite compte que Jésus était rarement dans les synagogues, le Temple ou les maisons particulières.

Il passait davantage de temps à se mêler aux foules et à rechercher ceux qui avaient besoin de guérison. On Le retrouve plus souvent à l’extérieur qu’à l’intérieur. Même quand Il enseigne Ses disciples, Il n’hésite pas à les emmener dans un bateau ou sur la place d’un village.

Quand Il encourage des gens à Le suivre, Il les prévient qu’Il ne leur promet aucun confort domestique, au contraire. :

“Les renards ont des tanières, les oiseaux du ciel ont des nids, mais le Fils de l’homme n’a pas où poser sa tête” (Mt 8. 20).

Il y a là une leçon importante pour nous aujourd’hui : nous nous sentons bien avec un Jésus qui demeure dans le confort de nos églises, qui assiste à nos réunions et participe à nos cultes.

Mais le vrai Jésus ne restait pas longtemps dans de telles situations.

Il repartait vite à la rencontre des estropiés et des aveugles, des femmes de mauvaise vie et des escrocs financiers, tous ceux qui souffraient de maladies physiques ou morales.

Il n’hésitait pas à entrer dans un cimetière pour y rencontrer un fou furieux, à faire un long détour pour s’approcher d’une femme aux moeurs douteuses près d’un puits isolé.

Tous ceux qui ont besoin d’entendre notre témoignage et de découvrir la Bonne Nouvelle de Christ ne viennent que rarement dans nos églises.

Jésus allait à leur rencontre là où ils vivaient. Faisons-nous de même ?

Henry David Thoreau a écrit : “Nous ne savons plus ce que cela signifie de vivre dehors. Nos vies sont plus domestiquées que nous ne l’imaginons ! Les oiseaux ne chantent pas au fond des grottes, pas plus que les colombes ne caressent leurs oisillons dans les pigeonniers !”

N’est-il pas temps que nos églises et nous-mêmes suivions le Jésus de l’extérieur à la recherche du pécheur, de l’opprimé et du pauvre ?

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