Cure contre le découragement (1).

“Nos ouvriers manquent de force, les décombres sont considérables…” Ne 4. 4

Si l’on vous demandait : “Quelle est la maladie qui tue le plus dans le monde ?” Que proposeriez-vous ? Le cancer, le SIDA, la malaria ?

Pas le découragement, que nous peinons à considérer comme une maladie. Pourtant c’en est une.

Elle frappe toutes les races et les sociétés, touche autant les jeunes que les plus âgés, les hommes que les femmes, et n’épargne pas les chrétiens.

C’est aussi une maladie récurrente : on peut en souffrir plusieurs fois au cours de son existence. Enfin elle est très contagieuse ! Fréquentez des gens toujours découragés et vous comprendrez!

Le compte rendu de Néhémie sur la reconstruction des murailles de Jérusalem est intéressant: nous voyons le peuple plein d’énergie au départ : “Le peuple prit à coeur ce travail” (Ne 4. 1) au point que “toute la muraille fut achevée jusqu’à la moitié de sa hauteur” (Ne 3. 38).

Puis s’installa dans leur coeur la fatigue, suivie par la peur de l’ennemi. :

“Nos ouvriers manquent de force, les décombres sont considérables… Tous ces gens conspirèrent pour venir attaquer Jérusalem…” (Ne 4. 4, 2).

Pourquoi ces juifs qui avaient commencé avec tant d’enthousiasme succombèrent-ils au découragement? Pour les mêmes raisons que nous aujourd’hui !

1- à cause de la fatigue (v. 4). Parfois nous avons besoin de marquer une pause, de partir un weekend ou une semaine pour nous ressourcer.

Les ouvriers de Néhémie trouvaient difficile d’imaginer qu’ils puissent achever un tel travail herculéen.

Nous faisons souvent la même chose : nous nous attardons sur l’énormité du problème au lieu de réfléchir à la Toute-Puissance de Dieu.

Lancer un projet nouveau est toujours excitant, mais à mi-parcours le doute et la fatigue s’installent, signes avant-coureurs du découragement.

2- à cause de l’ampleur du projet (v. 4). Les décombres étaient considérables et entravaient le développement de leur projet.

Les Babyloniens avaient démoli les murs de la ville avec méthode (2 R 25. 9-10).

Pour poursuivre notre mission, nous avons d’abord besoin de nous débarrasser des “décombres” – toutes ces choses triviales et sans importance – qui encombrent notre vie.

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