Une détestation ordonnée

Vous qui aimez l’Éternel, haïssez le mal !” Ps 97. 10

En tant que chrétiens, nous savons que Dieu ne supporte pas le mal, qu’Il l’a en horreur.

Cela semble normal de Sa part, Lui qui est l’expression la plus parfaite du bien. Dès lors, le mal Lui fait mal, et Il le repousse avec violence.

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Or, à nous qui L’aimons, Il demande de le haïr. Que nous l’évitions, que nous nous en éloignions, que nous le dénoncions, nous semble juste, même si la chose n’est pas toujours aussi aisée que nous le voudrions.

Nous avons compris que nous ne devons pas nous associer à ce qui est malsain, détestable, dangereux et qui nous conduirait dans le mauvais camp.

Nous pouvons même, au travers de la prière enseignée par Jésus, demander au Père de nous délivrer du mal qui pourrait nous aliéner et nous enserrer dans ses liens néfastes jusqu’à nous empêcher de vivre la vocation à laquelle le Seigneur nous invite.

C’est déjà tout un combat quotidien. Mais est-ce suffisant ?

Alors que nous devons sans cesse nous battre – parfois contre nous-mêmes – pour ne pas nous laisser entraîner sur la pente glissante qui conduit du mal au malheur, Dieu apporte une consigne nettement plus précise, voire radicale : haïssez le mal !

Le verbe haïr est un verbe fort, extrême, sans nuance. Haïr, c’est détester, mépriser, abhorrer, exécrer !

Voir le mal comme une abomination est différent que de le voir comme une simple réalité néfaste à éviter.

Nous avons tendance à penser que le mal fait partie de notre vie et qu’il faut lui laisser le moins de place possible.

Or, essayer de passer outre le mal, de s’en écarter jusqu’à le bannir de notre quotidien n’est pas suffisant. Il faut le haïr.

Le monde est complaisant avec le mal ; pas Dieu. Et nous qui aimons l’Éternel, comment ressentons-nous le mal ?

Selon Dieu, il ne mérite que notre haine. Une parole à entendre : “La crainte de Dieu, c’est la haine du mal” (Pr 8. 13). Réfléchissez-y !

Un évènement beaucoup plus terrible que covid-19 arrive.
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