Maîtriser même ses pensées.

Dieu a horreur du cœur qui médite des projets iniques.” Pr 6. 18.

Le psalmiste, au détour de ses réflexions et de ses méditations, établit une liste de ce qui fait horreur à Dieu :

les yeux hautains, la langue mensongère, les mains qui répandent le sang innocent, le cœur qui médite des projets iniques, les pieds qui se hâtent de courir au mal, le faux témoin et celui qui excite des querelles entre frères (Pr 6. 17-19).

Dans cette énumération – qui n’est sans doute pas exhaustive – il y a des attitudes, voire des actions, mais aussi des pensées.

Il semble que méditer, c’est-à-dire penser et imaginer, des projets d’une profonde injustice (sens du mot inique) soit en horreur à Dieu.

Pas seulement des gestes ou des actes ! Déjà des pensées. Or, les pensées qui naissent discrètement dans le cœur, c’est-à-dire dans notre intimité très intérieure, ne sont perçues que par nous-mêmes.

Même la personne la plus proche de nous ne sait pas ce qui se passe dans notre tête et dans notre cœur. Hormis Dieu.

Et là, nous pouvons mesurer au passage la supériorité de Dieu notre Père et Ses capacités hors normes.

Il lit dans nos pensées et Il les juge !

Il souhaite que même nos pensées soient pures et non mauvaises.

Nous pourrions nous dire que les choses qui restent dans le domaine secret de nos pensées ne sont pas répréhensibles, quand bien même elles seraient iniques.

Tant que ce ne sont que des pensées et des projets qui ne sortent pas de notre tête, cela ne dérange personne.

Mais pour Dieu, penser c’est déjà agir.

D’ailleurs, Jésus dit la même chose lorsqu’il évoque la pensée impure qui déjà est un acte mauvais : “Si tu regardes une femme en la convoitant, tu as commis adultère dans ton cœur !” (Mt 5. 28).

Nous tenterons peut-être de nous excuser en attestant que nous ne pouvons pas contrôler ce qui surgit parfois de notre esprit tortueux.

Mais la Bible est sans détour. L’apôtre Paul, quant à lui, nous enseigne comment éviter ce travers. Il nous encourage à amener toute pensée captive au pied de la croix (2 Co 10. 5).

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