Une appréciation de la foi

“La foi est une manière de posséder déjà ce que l’on espère, un moyen de connaître des réalités que l’on ne voit pas.” He 11. 31

Le livre des Hébreux place Rahab, une prostituée de Jéricho, dans la même liste d’hommes et de femmes de foi que Noé, Hénoc, Abraham, Sara sa femme, Jacob ou Moïse.

Le critère est défini au premier verset : “La foi est une manière de posséder déjà ce que l’on espère, un moyen de connaître des réalités que l’on ne voit pas.”

L’apôtre Jacques fait de même, ajoutant : “c’est en vertu des œuvres que l’être humain est justifié, et non pas seulement en vertu d’une foi. Rahab la prostituée ne fut-elle pas également justifiée en vertu des œuvres, pour avoir accueilli les messagers et les avoir renvoyés par un autre chemin ?” (Jc 2. 24-25).

Etrangement, lorsque nous lisons le texte racontant cette anecdote, nous ne lisons à aucun endroit que Rahab avait placé sa foi en Dieu.

Elle déclare au contraire être effrayée de la venue des Israélites (Jos 2. 9), et précise : “Nous l’avons appris, et notre cœur a fondu… car le Seigneur, votre Dieu, est Dieu dans le ciel, en haut, et sur la terre, en bas” (v. 11).

Dieu n’était pas son Dieu, mais le Dieu des Israélites. Pourtant elle fut sauvé, non pas parce qu’elle proclamait sa confiance en Dieu, mais à protéger les espions et les aider à s’enfuir.

Il semble que sa peur de Dieu l’emporta sur sa peur d’être arrêtée ou exécutée pour trahison, si elle avait été découverte.

La foi, c’est prendre des risques, croyant que Dieu nôtre Père vous protégera et vous guidera sur le chemin de la vie. L’antithèse de la foi c’est de rester tranquille dans son coin sans agir.

La foi exige des actes, des décisions, des engagements. Sinon elle est lettre morte ! Alors imitez Rahab… une prostituée !

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