Louange et sacrifice (1)

Louange et sacrifice (1)

“Offrons donc sans cesse à Dieu un sacrifice de louange…” He 13. 15

L’auteur de la lettre aux Hébreux écrit : *“Offrons donc sans cesse à Dieu un sacrifice de louange, c’est-à-dire le fruit de lèvres qui reconnaissent publiquement Son nom. Cependant, n’oubliez pas la bienfaisance et la solidarité, car c’est à de tels sacrifices que Dieu prend plaisir” (He 13. 15-16).

Remarquez que le mot sacrifice relie ces deux versets. Un sacrifice de louange s’exprime par la bienfaisance, la solidarité envers les autres.

Le roi David avait commis un péché vis-à-vis de Dieu en insistant à organiser un recensement en Israël des hommes en âge de porter les armes (Lisez 1 Ch 21). En conséquence une punition divine tomba sur le peuple d’Israël.

Après la mort de 70 000 hommes, Dieu ordonna à l’ange de ne pas détruire Jérusalem et à David de construire un autel à l’endroit précis où l’ange s’était arrêté. Ce terrain appartenait à un étranger qui s’empressa d’offrir son champ afin que David puisse y construire l’autel.

Mais observez la réponse de David : “ Non ! Je vais te payer tout cela au juste prix. Je ne veux pas apporter au Seigneur ce qui est à toi et offrir des sacrifices qui ne me coûtent rien !” David nous donne une leçon ici : un sacrifice de louange doit nous coûter quelque chose.

Il est facile d’exprimer notre reconnaissance au Père , de le louer sans avoir à faire le moindre sacrifice ! Le texte de la lettre aux Hébreux suggère une piste : n’oubliez pas de faire le bien et de partager avec les autres, surtout avec ceux qui sont dans le besoin.

La femme qui vint oindre les pieds de Jésus apporta un vase d’albâtre contenant un parfum de grand prix. Sa louange s’est exprimée à travers un sacrifice de valeur (Lc 7. 36-50).

Examinons notre comportement. Quand nous entrons dans les parvis de notre communauté, une expression de louange et de reconnaissance sur nos lèvres, est-ce vraiment un sacrifice ?

Combien de fois avons-nous négligé d’apporter ce verre d’eau à l’un de nos voisins, ou pris le temps d’écouter et de réconforter ceux qui souffrent, sont déprimés ou ont besoin d’une épaule sur laquelle pleurer ?

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