Leçons de Sodome et Gomorrhe (3).

“Il a condamné à la destruction… les villes de Sodome et Gomorrhe, pour les donner comme exemple aux impies à venir…” 2 P 2. 6

Le destin de Sodome et Gomorrhe est rappelé plusieurs fois dans les Ecritures, pour une raison simple : Dieu tient à ce que nous en tirions les leçons qui s’imposent et qu’elles demeurent vivantes dans notre esprit.

Jude en parle dans sa courte lettre nous avertissant que la destruction de ces deux villes par le feu constituait, pour les “impies à venir” un exemple de ce qui les attendait”.

Il explique que les habitants de ces villes ainsi que “les villes voisines se sont livrés à la même débauche et ont recherché des unions contre nature…” (Jude 7).

Pierre en parle également dans sa seconde lettre, lui aussi avec le désir de nous prévenir qu’un juste jugement divin va s’abattre sur notre monde.

Il nous rappelle que le jugement de Sodome et Gomorrhe est une exemple du jugement encore à venir: “’Il n’a pas épargné le monde ancien… Il a aussi condamné à la destruction et réduit en cendres les villes de Sodome et Gomorrhe, les donnant aux impies comme exemple de ce qui les attend…” (2 P 2. 5-6).

L’apôtre ajoute que Lot a été sauvé du jugement parce qu’il était “juste” et “profondément affligé par la conduite débauchée de ces criminels” et qu’il.. “tourmentait jour après jour son âme de juste à cause du mal qu’il voyait et entendait” (v 7-9).*

Posons-nous la question : sommes-nous “profondément affligés” par la conduite des défenseurs des nouvelles tendances sexuelles autour de nous et par l’état d’esprit qui règne désormais au sein de notre société ?

Préférons-nous fermer les yeux et adopter l’attitude de l’autruche ? Notre coeur s’est-il endurci au point que nous acceptions ou excusions l’immoralité grandissante ?

Or souffrons-nous en notre for intérieur, comme Lot, à l’idée que notre société s’avance inexorablement vers un jugement divin et une destruction annoncée?

Sommes-nous troublés en considérant les “nouvelles valeurs morales” que dispensent aujourd’hui les écoles à nos enfants ou petits-enfants ?

Enfant de Dieu, n’est-il pas de plus en plus opportun de “garder notre coeur plus que toute autre chose” (Pr 4. 23), et de “nous garder des souillures du monde” (Jc 1. 27) ?

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