Le signe de la mangeoire.

“Ceci sera pour vous un signe : vous trouverez un nouveau-né
emmailloté et couché dans une mangeoire” Lc 2. 12

Imaginez que vous êtes un étranger en visite à Paris pour la première fois et vous souhaitez entrevoir le Président de la République. Vous n’avez aucune idée où le trouver, ni à quoi il ressemble.

Vous suivez donc les conseils d’un habitant de la ville qui vous suggère d’aller vous placer devant le palais de l’Elysée, puis d’attendre l’éventuelle sortie du Président. A quels signes reconnaîtrez-vous ce dernier ?

Lorsque vous verrez un homme sortir sur le perron, entouré de gardes du corps et de personnalités à la mine officielle, tandis que crépitent les flashes des photographes, vous aurez le pressentiment que vous venez de voir le Président.

Les signes sont la présence des gardes du corps, le cérémonial qui accompagne ses allées et venues, les uniformes des militaires qui forment une haie d’honneur… exactement le contraire du signe annonçant l’arrivée du Messie à Bethléem!

Dieu le Père a choisi d’annoncer la venue de Son Fils sur notre minuscule grain de poussière perdu dans l’immense océan de la voie lactée, par la vision d’un nouveau-né identique à chacun d’entre nous, emmailloté, littéralement “le corps lié de bandelettes de tissu” et couché dans une mangeoire à animaux.

Personne ne s’attendait à un tel signe. Les Juifs espéraient un grand conquérant, monté sur son cheval, brandissant une épée pour chasser l’occupant romain de la terre d’Israël.

Notre Dieu est plein de surprises. Il apparaît rarement là où nous nous attendons à Le trouver. A ceux qui voulaient des feux d’artifices, des habits d’apparat et une multitude de figurants, Dieu n’offre que l’image d’un bébé sans défense comme futur sauveur des hommes.

Toute la simplicité de la Bonne Nouvelle est dans cette surprise : le salut nous est offert si nous nous approchons, comme les bergers, du Fils de Dieu incarné qui, un jour, allait porter tous nos péchés sur la Croix.

0 réponses

Laisser un commentaire

Rejoindre la discussion?
N’hésitez pas à contribuer !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *