En mon âme et conscience !

“Garde la foi et une bonne conscience. Quelques-uns ont refusé d’écouter leur conscience et ont causé ainsi le naufrage de leur foi.” I Tm 1. 19

Avons-nous besoin de Dieu pour connaître ce qui est bon et ce qui ne l’est pas ? Notre conscience n’est-elle pas suffisante pour cela ?

Elle est une espèce de petit gendarme en nous. Elle fait clignoter des voyants quand elle est troublée, quand elle veut nous rappeler que faire ceci est mal, que dire cela n’est pas bien.

Elle est formatée par un instinct personnel du bien et du mal, mais aussi par l’éducation, le milieu et l’époque dans lesquels nous avons grandi.

Seulement, le petit gendarme peut être plus ou moins droit, juste, intransigeant. Il peut, au nom de la tolérance ou de l’évolution des mœurs, être laxiste. Il peut aussi être corrompu jusqu’à devenir ripou. Son jugement n’est donc pas sûr.

Par ailleurs, même les milieux mafieux ont des règles et des “motifs de conscience”. La conscience est donc élastique, et si elle nous révèle le mal, elle n’est pas d’une justesse exemplaire ni exempte d’erreur.

Qu’elle soit sensible ou non, l’action de la conscience ne peut être comparée à celle de l’Esprit de Dieu notre Père.

La première signale (ou pas) le mal et ses degrés (variables selon les personnes), alors que l’Esprit dénonce la racine du mal, non par le biais du législatif, mais par le refus du Père et de Son Fils.

Jésus est l’expression la plus tangible du bien ; Le refuser, Le repousser ou L’ignorer, ce n’est pas seulement de l’incrédulité, c’est manifester une préférence au mal plutôt qu’au bien. Le mal absolu des hommes, c’est de ne pas aimer l’Amour du Père.

Le péché, s’il peut être extrême, c’est de se révolter contre le Christ Lui-même, image des perfections de Dieu.

Dès lors, même la conscience humaine est polluée. Elle s’est démarquée de la seule référence immuable qui permet de savoir où sont le bien et le mal, et ce que sont l’un et l’autre.

Quand on peut changer le mal en bien et décider que ce qui est mauvais devient bon, la conscience est faussée. Or, si l’humanité a laissé sa conscience au vestiaire, qu’il n’en soit pas ainsi pour vous !

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