Ce que l’histoire de Guéhazi nous apprend (2).
“Tu ne convoiteras pas la maison de ton prochain… ni rien de ce qui lui appartient.” Ex 20. 17
Convoiter veut dire désirer avec la passion de posséder quelque chose qui appartient à quelqu’un d’autre.
En grec, le mot épithumeo est de la même racine que “sacrifier, immoler”. Aux yeux de Dieu, convoiter ne serait-ce pas aussi une forme de meurtre, comme David “immolant” le mari de Bathchéba sur le champ de bataille afin de couvrir son péché?
Remarquez que “tu ne convoiteras…” est le dernier des Dix Commandements et l’un des plus détaillés.
Dieu ne laisse aucun doute sur son importance : Il entre dans les détails de tout ce que nous pourrions convoiter chez notre voisin, soulignant ainsi la gravité du péché.
La convoitise est bien plus grave que la gourmandise ou l’avidité, car elle porte en elle des relents de jalousie, de tromperie et de rébellion contre Dieu Lui même.
Si nous la dissimulons au fond de notre coeur, sans accepter de nous repentir devant notre Seigneur, la convoitise peut demeurer en “hibernation” en nous et finir par nous détruire.
La fin tragique de l’histoire de Guéhazi est la conséquence de son péché de convoitise.
Un péché aux conséquences désastreuses comme nous le voyons plusieurs fois dans la Bible, et en particulier à travers l’ignoble histoire de David, sacrifiant littéralement l’un de ses amis les plus fidèles afin de lui voler sa femme (2 S 11 & 12).
Un seul regard, une seule pensée peuvent faire naître en nous le péché de convoitise et l’ancrer au fond de notre coeur afin de distiller peu à peu son poison mortel.
Dans le même commandement, Dieu met en parallèle la convoitise de la femme d’un autre et la convoitise des biens d’un autre.
Ainsi Guéhazi désirait l’argent et les vêtements que Naaman venait d’offrir à Elisée. Prenons garde de ne pas tomber dans le piège de ce péché qui a bien souvent ruiné la vie de grands hommes et femmes de Dieu.
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