Avez-vous enfreint le sixième commandement ?

“Tu ne commettras pas de meurtre.” Ex 20. 13

C’est peut-être le seul commandement que nous considérons comme ne nous concernant pas.

Écoutons les paroles de Jésus : “Vous avez entendu qu’il a été dit aux anciens : Tu ne commettras pas de meurtre ; celui qui commet un meurtre sera passible du jugement.

Mais moi, je vous dis : quiconque se met en colère contre son frère sera passible du jugement. Celui qui traitera son frère… de fou sera passible de la géhenne de feu” (Mt 5. 21-22).

Ouch ! Ce commandement prend une tout autre signification tout d’un coup !

Jésus déclare en fait que le meurtre commence dans notre coeur. Qui d’entre nous au fond de son coeur n’a jamais traité un frère ou une soeur de fou ou de folle ?

Selon la définition de Jésus, même si nous n’avons physiquement tué personne, nous sommes tous coupables de meurtre. Le mot colère, en grec, représente un sentiment entretenu longtemps, nourri, qui brûle au fond de nous comme la lave d’un volcan avant l’éruption.

Celle-ci prend la forme d’une explosion de colère ou de critiques sournoises, de ragots colportés, de médisance, de mensonges ou de sous-entendus voilés.

Toutes ces attitudes ont pour but de rabaisser l’autre, de le déchirer, de le faire souffrir. Dieu ne peut accepter un tel comportement de la part de Ses enfants. Comment pouvons-nous lutter contre ?

Dieu ne peut pardonner si nous gardons dans le coeur de la colère ou de l’amertume. Admettre notre culpabilité, nous réconcilier avec l’autre qui se repend véritablement sont les étapes nécessaires pour revenir dans la présence divine et recevoir Son pardon.

Alors seulement pourrons nous déclarer, comme Paul : “Je peux donc l’attester aujourd’hui devant vous : je suis pur du sang de tous” (Ac 20. 26).

0 réponses

Laisser un commentaire

Rejoindre la discussion?
N’hésitez pas à contribuer !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *