Avez-vous brûlé votre charrue ?

“Elisée prit une paire de boeufs qu’il offrit en sacrifice, avec l’attelage… il fit cuire la viande…” 1 R 19. 21

Elisée était fermier avant de devenir l’assistant du prophète Elie. Il paraissait heureux de son sort, pourtant il n’hésita pas à abandonner sa vie confortable lorsque ce dernier l’appela à le suivre.

Mais sa décision d’obéir à l’appel divin n’était pas suffisante. Il lui fallait aussi “brûler” ses arrières, garantissant qu’il ne serait pas tenté de revenir à son ancienne vie.

Il va donc dire adieu à ses proches, tue ses boeufs, brise son attelage et organise un barbecue pour tout le village. Puis, le coeur léger et plein de foi, il se lance dans les pas du vieux prophète.

Les grandes aventures exigent des décisions sans appel.

En 1519, quand l’explorateur espagnol Cortes mit pied en Amérique du Sud il donna l’ordre à ses soldats, moins de six cents en tout, de brûler les navires qui les avaient amenés sur les côtes mexicaines.

Pour lui, la mission que lui avait confiée le roi d’Espagne exigeait un engagement total. Soit il conquerrait le Nouveau Monde, soit il mourrait avec les siens.

La prostituée qui brisa son vase d’albâtre pour parfumer les pieds de Jésus agit de même.

non seulement elle offrit à Celui-ci le meilleur de ce qu’elle possédait, mais en brisant ce qui faisait partie de son attraction en tant que prostituée, elle indiquait à tous les gens présents qu’elle abandonnait sa vie aux pieds de Jésus et qu’elle tournait le dos à son ancienne existence (Lc 7. 37).

Les nouveaux convertis d’Ephèse organisèrent un autodafé en pleine rue pour témoigner devant tous qu’ils se débarrassaient de ce qui les rattachait à leurs anciennes passions.

Changer de vie, nous dit Mark Batterson, peut être représenté par une pièce de monnaie : le côté pile correspond à tout ce que vous devez abandonner et le côté face à tout ce que vous devez rechercher à la place !

Si nous voulons d’éviter de faire du sur-place spirituellement, nous devons apprendre à brûler nos charrues ou nos bateaux, ou briser nos vases d’albâtre, en d’autres termes, tournons le dos au passé, ne regardons plus en arrière et avançons comme Paul le faisait :.

“Oubliant ce qui est en arrière et tendant vers ce qui est en avant, je cours…” (Ph 3. 13-14).

La parole pour nous aujourd’hui est : brûlons nos charrues, puis mettons-nous à courir !

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