Aimer les autres.
“Celui qui en avait beaucoup ramassé n’en avait pas trop, et celui qui en avait peu ramassé n’en manquait pas.” 2 Co 8. 15
Nous avons été créés avec une forme d’égoïsme. Si le Père l’a voulu ainsi, c’était pour assurer notre survie.
A la naissance l’enfant a besoin d’être le centre de son univers. Il crie et pleure quand il a faim, que ce soit pendant la journée ou la nuit, sans se soucier du bien-être de ses parents.
Quand il a besoin d’être changé ou simplement d’être entouré d’affection, il fait entendre ses exigences.
Tous les enfants sont exigeants et notre Père a introduit dans les fibres de notre corps le sentiment que nous devons exprimer nos exigences. En grandissant, nous ne perdons jamais vraiment cette attitude égoïste.
A ce stade, si nous devenons enfants de Dieu, Il intervient dans notre développement pour nous faire passer de l’âge de l’enfance à l’âge adulte et cela se traduit par la nécessité de nous intéresser aux autres et de répondre à leurs besoins.
Le véritable amour est celui qui répond aux besoins de son frère ou de sa soeur en Christ. Or nous avons tendance à surtout aider ceux que nous connaissons.
Le monde fait la même chose : il soutient et protège ceux qui lui appartiennent et néglige l’étranger. Si nous, chrétiens, agissons de la sorte, le monde verra-t-il une différence ?
Paul dit clairement dans sa lettre aux Corinthiens qu’il ne les appelle pas à se sacrifier au point que les nécessiteux auront davantage qu’eux, mais il introduit la notion d’égalité (v. 14).
L’église des Actes pratiquait ce genre d’égalité, déjà prônée à l’époque de l’exode, en mettant les biens de tous en commun. Egalité de besoins, égalité de biens, égalité de travail.
Aimer les autres chrétiens de manière pratique ne veut pas dire encourager la paresse, mais se mettre sur un pied d’égalité avec les autres sur tous les niveaux.
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