A propos de correction divine

“Hypocrite, ôte d’abord la poutre de ton oeil ! Alors tu verras comment ôter la paille de l’oeil de ton frère.” Mt 7. 5

Certains d’entre nous sont désorientés lorsqu’ils lisent : “Ne jugez pas, afin de ne pas être jugés” (Mt 7. 1).

Ils imaginent qu’aucun chrétien n’a le droit de critiquer les actions d’un autre croyant, et que Dieu les jugera s’ils le font.

Certes, aucun enfant de Dieu n’a le droit d’usurper le rôle unique de son Père, qui est le suprême et juste Juge au-dessus de nous tous. Néanmoins, les paroles de Jésus doivent être comprises dans leur contexte (Lisez Mt 7. 2-6).

En fait Jésus ne nous interdit pas d’avoir des opinions et de les exprimer, ni de faire preuve de discernement spirituel, ni d’apporter une critique constructive vis-à-vis des actions d’autres chrétiens, ni de condamner les erreurs flagrantes de comportement.

Mais Il nous interdit d’adopter une attitude restrictive et sévère, qui consiste à rechercher la moindre faute chez nos frères (la poutre), tout en faisant preuve d’indulgence envers les nôtres (la paille).

Ce que Jésus met en valeur ici, concerne la motivation qui anime notre esprit quand nous agissons ainsi.

La Bible nous invite, dans nos rapports avec nos frères et nos soeurs, à nous montrer bienveillants, compatissants et prêts à tout pardonner.

Ces “fruits”, si nous demeurons humbles et malléables entre les mains du Saint-Esprit, Il les cultivera en nous. Jésus a sévèrement condamné les pharisiens et les scribes pour leur profonde hypocrisie (Mt 23).

Il n’a pas mâché ses mots pour nous faire comprendre qu’il est parfaitement légitime, dans certaines circonstances, d’exprimer notre désaccord avec certains de nos frères ou soeurs.

Paul rappelle à Timothée que la Parole de Dieu “est utile pour enseigner, pour réfuter, pour redresser, pour éduquer dans la justice…” (2 T 3. 16).

Il ajoute : “annonce la parole de Dieu, insiste toujours, même si ce n’est pas le bon moment. Corrige les erreurs, fais des reproches et encourage avec beaucoup de patience, en cherchant toujours à enseigner…” (2 T 4. 2).

Apprenons à faire preuve de discernement spirituel et à corriger nous aussi les erreurs, avec tout l’amour et la grâce du Père.

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