Nous avons besoin de vision ! (4)

“Hypocrite, ôte d’abord la poutre de ton oeil ! Alors tu verras comment ôter la paille de l’oeil de ton frère.” Mt 7. 5

La cataracte est un trouble de la vision causé par une accumulation de protéines qui opacifie le cristallin et rend la vision de plus en plus trouble. Si aucune action n’est prise, la cataracte peut entraîner la cécité.

Dans la majorité des cas une opération chirurgicale permet d’extraire le cristallin opacifié et de le remplacer par un implant intraoculaire qui assure une vision nette au patient.

Saviez-vous que nous pouvons également souffrir de “cataractes” au cours de notre vie de chrétien, évoluant en cécité spirituelle ? Jésus nous décrit cette condition au début du chapitre 7 de Matthieu.

La “poutre” qui est logée dans notre oeil ressemble à s’y méprendre à une cataracte nous rendant aveugles à la réalité. Jésus nous conseille donc de nous débarrasser d’abord de cette poutre avant de tenter d’enlever le grain de poussière logé dans l’oeil de notre frère.

Avoir une “poutre” dans l’oeil suppose qu’il demeure en nous un péché encore non-confessé, caché au fond de notre coeur que nous devons gérer si nous ne voulons pas devenir insensibles aux besoins de nos frères et de nos soeurs, ce qui déboucherait sur une cécité spirituelle grave.

N’importe quelle poche de jalousie, d’amertume, de colère, de refus de pardonner, se caractérisera pas un voile obscurcissant notre vision. Tout péché non confessé agit comme un obstacle dans nos relations avec Dieu.

Jésus explique qu’il est légitime de mettre en lumière le péché dans la vie de nos frères et de nos soeurs à condition que notre conduite soit irréprochable et notre coeur pur de tout péché.

Sinon notre “cataracte” risque non seulement d’affecter notre propre vision, mais aussi d’influencer de manière négative le corps de Christ. La bonne nouvelle, c’est que la cataracte spirituelle peut être opérée !

“Si nous confessons nos péchés, Il est fidèle et juste pour nous pardonner nos péchés et nous purifier…” (1 Jn 1. 9).

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