Voler, courir ou marcher ? (4).
“Ils marchent et ne s’épuisent pas.” Es 40. 31
Nous aimerions tous prendre notre envol comme les aigles, portés par le vent de l’Esprit, n’est-ce pas ?
A défaut, nous serions heureux de courir comme Gebre, probablement le plus grand coureur de fond de tous les temps. Mais parfois la fatigue se fait sentir, les épreuves nous assaillent et désarment notre enthousiasme, les échecs s’accumulent et nous avons seulement la force de mettre un pied devant l’autre.
Nous sommes incapables de “marcher sur l’eau” comme Pierre.
Nous pouvons juste marcher sur la terre ferme, et encore avec difficulté. A ce moment, pensez au parcours de Jésus Lui-même.
John Ortberg explique : “Sur la montagne de la transfiguration, ou quand Il a ressuscité Lazare, Jésus a pris son envol devant tous. Il était porté par un puissant courant d’air…
Quand Il a pleuré sur Jérusalem… quand Il a souffert de la lenteur d’esprit de Ses disciples, quand Il a affronté les chefs religieux, Sa vie a pris un tournant plus difficile, mais Il a continué à courir et à gravir les montagnes de difficultés…
Mais au début du chemin qui le menait à Golgotha, quand la croix a été posée sur Ses épaules meurtries et ensanglantées, que pouvait-Il faire d’autre que marcher.”
Oui, Il était dans la force de l’âge et pourtant Il a trébuché, Il est tombé, mais Il s’est relevé et a continué à avancer péniblement. Parfois, c’est tout ce que nous pouvons faire.
La vie est dure, et Dieu notre Père le sait.
Nous avons parfois envie de tout laisser tomber.
Pourtant le Père est content quand Il nous entend Lui dire :
“Je ne vais pas abandonner. Je vais porter ma croix, avec Ton aide ; je ferai comme Jésus: je mettrai un pied devant l’autre et tituberai jusqu’à la ligne d’arrivée si nécessaire. Mais je ne m’arrêterai pas.”
Simplement marcher est important à Ses yeux.
Ne jetez pas des regards envieux vers ceux qui s’envolent comme les aigles, vers les coureurs de fond expérimentés qui vous dépassent.
Regardez plutôt à Jésus sur le chemin de Golgotha, Lui qui “a accepté de mourir sur la croix, sans tenir compte de la honte attachée à une telle mort, parce qu’Il avait en vue la joie qui Lui était réservée…” (He 12. 2).
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