Si votre enfant a besoin de discipline
“Donne à un enfant de bonnes habitudes… Il les gardera même dans sa vieillesse.” Pr 22. 6
La célèbre maxime de Machiavel, “Diviser pour régner”, pourrait correspondre à la stratégie des enfants quand ils tentent de monter l’un de leurs parents contre l’autre ou de profiter de leur fatigue pour obtenir ce qu’ils veulent !
Imposer de la discipline à ses enfants est la tâche la plus ingrate qui soit.
Le jour où vous vous rendez compte que le comportement de vos enfants se dégrade au point que vous devez prendre de sérieuses décisions, posez-vous les questions suivantes :
1- Pourquoi est-il devenu urgent de les discipliner ? Les enfants ont une aptitude innée à sentir la fatigue, ou le stress qui vous oppressent.
La plupart du temps un changement dans leur comportement révèle leur désir d’attention.
Avez-vous passé assez de temps avec eux ? Se sentent-ils négligés ?
2- Leur ai-je indiqué quelles étaient les limites qu’ils ne devaient pas franchir ?
Et quelles conséquences ils risquaient de souffrir s’ils persistaient dans leurs mauvaises habitudes ?
3- Ai-je fait preuve de cohérence à leur égard ?
Ils doivent savoir qu’un “non” de votre part est sans appel, sinon ils n’auront de cesse de vous faire changer d’opinion !
Un petit garçon savait que son père devait être obéi quand il lui disait qu’il était l’heure d’aller se coucher.
Un jour, à peine au lit, il appela son père : “Papa, est-ce que je peux avoir un verre d’eau ?” Celui-ci répliqua : “Non, il est temps de t’endormir.” Cinq minutes plus tard, même question : “Papa, s’il te plaît, je peux avoir un verre d’eau ?”
“Non, mon fils, et si tu me le demandes encore une fois, je viendrai te chercher et gare à toi !”
Après un silence de cinq minutes, une petite voix résignée s’élève : “Papa, puisque tu vas venir dans ma chambre, tu crois que tu pourrais m’apporter un verre d’eau ?”
4- Quel est le meilleur moyen de les discipliner ?
S’emporter et leur crier après est futile.
Faire preuve de fermeté et d’amour en même temps leur fera comprendre la différence entre le bien et le mal.
Comme l’auteur de la lettre aux Hébreux l’explique :
“Toute correction, sur le moment, ne semble pas sujet de joie, mais de tristesse. Mais plus tard, elle produit chez ceux qu’elle a ainsi exercés un fruit de paix et de justice” (He 12. 11).
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