On recherche des témoins
“Comment croiront-ils en Celui dont ils n’ont pas entendu parler ? Et comment en entendront-ils parler s’il n’y a personne qui L’annonce ?” Rm 10. 14
Lorsqu’une personne se convertit à Dieu, jeune ou moins jeune, on note souvent chez elle le besoin impérieux de parler de sa foi, de partager cette nouveauté de vie au plus grand nombre, avec le souci que d’autres personnes soient touchées par la même découverte, et se convertissent à leur tour.
Avec les années, le zèle et l’enthousiasme ont tendance à s’émousser. Par ailleurs, dans l’Histoire de l’Église, il y a eu, au niveau continental, national ou seulement régional, de nombreuses périodes dites de Réveil.
Après avoir secoué en profondeur les églises et les chrétiens plus ou moins endormis, un grand besoin d’évangéliser leurs contemporains a stimulé les croyants réveillés.
Ces derniers, dans ce cas de figure, se sentent alors poussés à amener d’autres personnes à Jésus-Christ.
Ils sont affligés de voir tant de gens dans la méconnaissance du message de l’Évangile, source unique de salut. Soudain, le sort éternel de leurs parents, de leurs amis, de leurs collègues les préoccupe vraiment.
Eux qui sont au bénéfice des bénédictions formidables du Père, souffrent désormais de ce qu’elles soient méprisées par leurs proches.
Ils tentent alors de les amener à prendre en compte l’Amour de Jésus, le pardon du Père et la vie par l’Esprit-Saint.
Nous seulement ces chrétiens revisités deviennent de fervents évangélistes, mais ce sont aussi des priants, présentant au Seigneur nombre de personnes avec de ferventes supplications pour tous ces “morts qui ensevelissent des morts”.
Entre le nouveau converti et le croyant touché par un mouvement de Réveil, la préoccupation du salut de l’autre est identique. Or, n’est-ce pas la mission permanente du chrétien que de partager sa foi, non pour lui-même, mais pour tous ceux qui, sans ce partage, risque de ne jamais entendre parler vraiment et authentiquement de Celui qui sauve.
Paul écrit à Timothée : “Je te le demande solennellement : proclame la Parole, interviens à temps et à contretemps, mais avec une grande patience dans le souci d’instruire” (2 Tm 4. 1-2).
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