Ne craignez pas l’échec (Partie 3)
“Si cet homme vient à tomber, il ne reste pas à terre, car le Seigneur le prend par la main.” Ps 37. 24
Le psalmiste a écrit : “Avant d’avoir été affligé, je m’égarais. Maintenant j’observe Ta parole” (Ps 119. 67).
Autrement dit, il avait appris à observer les commandements divins après s’être souvent trompé.
En vérité, lorsque vous échouez dans un domaine particulier, cela peut vous encourager à en explorer d’autres. Souvent nos succès dans la vie sont la conséquence d’essais et d’erreurs répétés.
Nous réussissons après bien des tâtonnements. Ne pas atteindre le but qu’on s’est donné ne constitue pas un échec.
L’échec, c’est de ne pas faire l’effort pour l’atteindre.
Mais n’oubliez pas qu’échouer peut vous aider à découvrir le vrai chemin vers le succès.
Si, par exemple, vous détestez votre travail, il est vraisemblable que vous ne réussirez pas dans ce domaine.
Pourtant si vous perdez cet emploi, peut-être vous sentirez-vous obligé de chercher à faire ce qui vous attire le plus, ce que vous vous sentez le plus appelé à accomplir.
Un autre avantage de l’échec, c’est qu’il nous rend moins critiques envers les autres.
Nous nous sentons toujours plus enclins à sympathiser avec eux lorsque nous avons fait l’expérience d’un échec cuisant.
Au lieu de pointer un doigt accusateur, nous ressentons le besoin de leur tendre la main.
Au lieu de leur adresser un stupide : “Je n’arrive pas à comprendre comment vous avez pu faire ça !”, nous nous souvenons du fossé d’où Dieu le Père nous a tirés et nous leur disons, avec humilité et gratitude :
Je suis passé par là… J’ai fait les mêmes erreurs !
Nous savons alors combien leur souffrance peut être cruelle et humiliante, parce que nous l’avons connue nous aussi.
C’est comme cela que nous apprenons à être un meilleur ami, un meilleur soutien, un meilleur exemple de la grâce divine vis-à-vis des autres.
Jésus a dit à Pierre : “Satan vous a réclamés pour vous passer tous au crible comme le blé. Mais J’ai prié pour toi, afin que ta foi ne disparaisse pas tout à fait ; et toi, quand tu seras revenu, affermis tes frères” (Lc 22. 31-32).
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