N’agissez pas par peur !

“Alors Saül dit à Samuel : j’ai péché, car j’ai transgressé l’ordre du Seigneur… je craignais le peuple et j’ai écouté sa voix.” 1 S 15. 24

Par deux fois Saül désobéit à Dieu, et chaque fois, ce fut parce qu’il eut peur du peuple. D’abord il eut peur que le peuple ne l’abandonnât (1 S 13. 11) puis il eut peur d’être critiqué:

“Mais le peuple a pris sur le butin des brebis et des boeufs, comme prémices de ce qui devait être dévoué, afin de les sacrifier à L’Eternel ton Dieu” (1 S 15. 21) Et quand Samuel lui demanda pourquoi il les avait laissés faire, il répondit : “J’ai eu peur du peuple et j’ai écouté sa voix” (v. 24) Il y a là une belle leçon pour nous !

Le jour où vous avez peur du peuple, vous abandonnez en même temps l’autorité de le guider vers Christ. Le jour où vous écoutez la voix du monde au lieu d’écouter Sa voix, vous perdez aussi votre paix intérieure, votre droit à la protection et aux privilèges divins.

Le slogan de la famille de Dieu n’est pas : “Faites ce que vous voulez !” Non, Dieu est le maître dans Sa famille. Il nous appartient de faire Sa volonté ici-bas !

Salomon a dit : “La crainte des hommes tend un piège, mais celui qui se confie en Dieu est protégé” (Pr 29. 25). En fait si nous vivons vraiment comme des “esclaves de Christ” (Ro. 1. 1 & Jc 1. 1), nous sommes incapables de suivre dorénavant notre premier maître, c’est-à-dire notre “vieil homme”, notre caractère naturel.

Sinon, nous risquons de chercher à vivre une double vie : publique et privée, une vie fragmentée et divisée.

Ecoutez ces mots : “Parmi les chefs, plusieurs crurent en Lui ; mais, à cause des Pharisiens, ils n’en faisaient pas l’aveu, dans la crainte d’être exclus de la synagogue” (Jn 12. 42).

Enfant de Dieu, défendez le nom de Jésus ! Faites ce que Dieu vous ordonne de faire. Affirmez, avec l’écrivain de la lettre aux Hébreux : “Le Seigneur est mon aide, je ne craindrai rien ; que peut me faire un homme ?” (He 13. 6).

La seule voix à écouter et à suivre est celle de notre Père. Toutes les autres risquent de devenir des “sirènes” trompeuses, ces monstres mythologiques qu’Ulysse refusa d’écouter dans l’Odyssée d’Homère !

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