L’humilité d’un chef

“Sauve-moi de mon frère Ésaü. J’ai peur de lui…” Gn 32. 12

L’humilité de Jacob se dévoile aussi dans la seconde partie de sa prière à Dieu : “Je T’en prie, sauve-moi de mon frère Esaü. J’ai peur de lui, j’ai peur qu’il vienne me tuer, moi, mes femmes et mes enfants.”

Il reconnaît avec simplicité qu’il est mort de peur ! Alors même qu’il vient de reconnaître que Dieu l’a protégé et l’a béni richement sans qu’il le mérite du tout, il admet avoir toujours peur de son frère et de ses réactions imprévisibles.

Il craint pour sa vie, mais aussi pour la vie de toute sa famille, ses deux femmes et ses onze enfants. Si Dieu nous exhorte souvent dans sa parole à ne pas avoir peur, Il sait que nous n’éliminerons jamais vraiment nos peurs.

Même les chefs craquent parfois et ont besoin de se ressourcer en Dieu pour affronter leurs craintes.

Parfois nous avons peur de la réaction des autres ; nous craignons que nos actions ou nos paroles provoquent des critiques ou de l’opposition ; nous appréhendons les résultats d’analyses médicales ; nous nous demandons de quoi sera fait notre avenir…

Dieu notre Père sait que la peur ne nous quitte jamais. Il n’a jamais dit que la peur s’évanouirait de notre vie si nous Lui faisions confiance, mais Il a promis de nous accompagner à travers les plus éprouvantes de nos situations et de nous aider à combattre notre peur.

Jacob n’a pas hésité à ouvrir son coeur à Dieu et à admettre qu’il avait peur de son frère et des conséquences de ses anciennes actions.

Puis il a rappelé à Dieu Ses promesses : “Tu m’as dit : Je veux te faire du bien. Tes enfants et les enfants de leurs enfants seront aussi nombreux que les grains de sable de la mer” (v. 13).

Le Père aime quand nous nous souvenons de Ses promesses !

Notez que Jacob demeura seul ensuite avec Dieu. Quelle leçon pour nous !

Nous devons admettre nos peurs, rappeler au Père Ses promesses et Lui faire confiance, puis nous réfugier dans Sa présence.

Alors nous pourrons dire, avec David : “Le Seigneur est ma lumière et mon salut : de qui aurais-je peur ? Le Seigneur est la forteresse de ma vie : qui pourrait m’effrayer ?” (Ps 27. 1).

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