Le plus grand paradoxe.

“La prédication de la croix est une folie.” 1 Co 1.18

Dans les ruines du palais de Septime Sévère, empereur romain de 193 à 211, un étrange graffiti a été repéré. Il représente un homme en position d’adoration devant une croix où il y a un crucifié affublé d’une tête d’âne. Sous ce dessin dérangeant, on peut lire la légende suivante : “Alexaminos adore son dieu.”

On imagine qu’une personne – le dessinateur – s’est ainsi moquée d’un confrère, d’un esclave, voire d’un ami chrétien. Adorer un homme en croix serait donc une ânerie !

Paul, bien avant ce tag ancien, avait écrit aux Corinthiens que prêcher la croix était une folie. Comment comprendre, et donc accepter comme plausible et juste, qu’un Dieu laisse mourir Son Fils sur une croix ?

Comment expliquer que pour ôter le péché du monde, il faut en être victime ? Comment concevoir que pour vivre, il faut mourir ? Comment juger juste une justification par l’exécution d’un innocent ?

Tout cela n’a pas de sens ; tout cela est un non-sens ! Mais Paul explique l’inexplicable et dénoue le paradoxe : “C’est une folie pour ceux qui périssent !”

Les détracteurs de la croix meurent parce qu’ils ne veulent pas discerner l’amour fou manifesté au travers d’une faiblesse consentie par Dieu notre Père.

Il y a de la dynamite dans l’action du Père qui ainsi renversé tout raisonnement raisonnable d’un homme qui ne peut raisonner juste.

La Croix fait voler en éclats la sagesse et les orgueils humains.

Il ne faut pas chercher une logique dans le comportement du Père qui sauve ceux qui ne le méritent pas, qui veut se réconcilier avec ceux qui s’éloignent de Lui, qui veut offrir le meilleur à ceux qui refusent Son existence.

Dieu notre Père est Amour, et il n’y a aucune équation intellectuelle qui puisse comprendre ce que l’Amour est capable de faire.

Par amour de l’autre, de la patrie, ou d’une cause, il arrive que certaines personnes se sacrifient totalement. Ce qui peut se faire parfois chez l’homme est l’essence même du Père .

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