La sainteté et l’amour de Dieu (1)

“Vous serez saints, car Moi, le Seigneur, votre Dieu, Je suis saint.” Lv 19. 2

Le mot saint revient 45 fois dans le seul livre du Lévitique. C’est dire l’importance de la sainteté aux yeux de Dieu car elle est le premier attribut de Sa personne.

La Bible nous informe qu’Il souhaite que les Siens fassent également preuve de sainteté. Mais comment expliquer Sa sainteté ?

Rien dans les pensées, les paroles ou les actions divines n’est souillé par la moindre impureté, la moindre défaillance, la moindre erreur ou faiblesse.

Son trône est établi fermement sur ces caractéristiques : “Saint, saint, saint est le Seigneur Dieu, le Tout-Puissant qui était, qui est et qui vient (lisez Ap 4. 2-11).

Les Ecritures Le décrivent comme “un feu dévorant” (He 12. 29), capable de tout consumer sur Son chemin. Parce qu’Il ne peut souffrir le péché, Il réagit en détruisant toute forme de péché devant Lui.

Ainsi se présenta-t-Il à Moïse avant de l’envoyer libérer Son peuple d’Egypte (Ex 3. 1-15).

Quand Il apparut devant Josué, Il lui déclara : “Ote les sandales de tes pieds, car le lieu sur lequel tu te tiens est saint” (Jos 5. 15). Avant de l’utiliser comme porte-parole, Dieu accorda une vision de Sa sainteté à Esaïe, terrifié (Es 6. 1-8).

Parce qu’Il est saint, Dieu ne peut tolérer le péché et exige que tout péché soit jugé et tout pécheur puni (Rm 6. 23).

Or comme nous sommes tous pécheurs de naissance, comment pouvons-nous échapper à ce feu qui consume tout ?

Dès que le prophète Esaïe “voit” la sainteté de Dieu, il s’écrie : “ Malheur à moi ! Je suis perdu, car je suis un homme dont les lèvres sont impures…” (Es 6. 5).

Regardez un mouton debout devant un rideau d’arbres: il serait tentant de dire qu’il est d’un blanc pur. Mais placez-le dans un champ de neige et vous verrez vite sa blancheur disparaître face à celle de la neige.

Esaïe a déclaré : “Nous sommes tous devenus comme impurs, et tout ce que nous faisons pour la justice est comme un vêtement souillé ; nous sommes tous flétris comme des feuilles mortes…” (Es 64. 5). Ça, c’est la mauvaise nouvelle !

Mais la bonne nouvelle, c’est que Dieu “a tant aimé le monde” (nous tous), qu’Il a déversé sa fureur sur Jésus-Christ, Son fils, envoyé souffrir à notre place la punition des pécheurs (lisez Jn 3. 16).

Voilà comment, en Dieu, sainteté et amour sont indissociables !

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