Et les cailles arrivèrent… (2)

“De la mer, il amena des cailles qu’Il abattit sur le camp et tout autour, sur une distance d’un jour de marche de chaque côté du camp…” Nb 11. 31

Les cailles, quand elles sont fatiguées, explique Mark Batterson, ne savent pas atterrir avec grâce comme les canards ou les oies, elles “tombent” du ciel comme des pierres.

La Bible nous dit qu’elles s’abattirent dans le camp jusqu’à former une couche épaisse d’un mètre environ (v. 31) mais aussi sur une distance d’environ 24 kilomètres (“un jour de marche”) tout autour du camp.

Puisque nous sommes dans les Nombres, pourquoi ne pas faire un peu d’arithmétique !

Sans compter la dimension même du camp hébreu où se rassemblaient plus de deux millions de personnes, si on calcule l’étendue sur laquelle les cailles s’abattirent, on obtient une surface minimum d’environ 600 km2 !

Par comparaison la ville de Paris, occupe une surface de 105 km2. Une fois que les cailles cessèrent de tomber, les hommes commencèrent à les ramasser et ils travaillèrent 36 heures d’affilée (v. 32).

Si tous les 600 000 hommes en âge de se battre accomplirent cette tâche et ramassèrent chacun 10 “homers”, nous obtenons 6 millions de “homers” (un “homer” équivaut à plus de 200 litres).

On peut estimer, en fonction de la taille des cailles, que plus de 100 millions de cailles s’abattirent autour des Israélites !

Non seulement les miracles divins sont souvent spectaculaires dans leur réalisation, mais en plus ils prennent souvent des dimensions extravagantes !

Contrairement à la manne qui pourrissait si elle était conservée d’un jour à l’autre, les cailles pouvaient être séchées au soleil (v. 32 : “ils les étendirent autour du camp”), comme cela se fait encore dans certaines régions du monde, et conservées longtemps.

Moïse venait de redécouvrir la toute-puissance de Dieu à une échelle inconnue jusqu’alors.

De quelle autre preuve avez-vous besoin pour accepter que Dieu soit capable et désireux d’accomplir des miracles étonnants pour vous bénir ?

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