Dieu notre Père a un meilleur plan !
“J’espère vous rendre visite, quand je me rendrai en Espagne…” Rm 15. 24
L’expression “providence divine” a pratiquement disparu aujourd’hui de notre vocabulaire. Mais puisque les plans du Père pour notre vie ont déjà été élaborés, il ne nous reste qu’à les découvrir!
La plupart d’entre nous ne comprenons pas vraiment la manière dont le Père nous conduit. C’est seulement des années plus tard, avec le recul, que nous nous rendons parfois compte des détails de Son plan.
Paul écrivit : “J’espère vous rendre visite, quand je me rendrai en Espagne…” mais il ne put s’y rendre ! Par contre il échoua dans l’une des plus terribles prisons romaines, où il se mit à écrire ses plus belles lettres !
Puisque nous savons que le Père dirige chacun de nos pas, pourquoi manquons-nous si souvent de confiance, pourquoi nous plaignons-nous si souvent ?
L’un des meilleurs prédicateurs de Grande Bretagne, Stuart Holden, avait été invité à prêcher au cours de l’une des plus importantes conventions des Etats-Unis, mais il décommanda son voyage au dernier moment parce qu’il estima que la santé déclinante de sa femme exigeait plutôt sa présence à ses côtés.
Bien qu’ayant acheté son passage sur le bateau il n’embarqua pas et laissa passer sa chance d’aller prêcher de l’autre côté de l’Atlantique. En mari dévoué, Holden se consacra à soigner sa femme et essaya d’oublier l’occasion qu’il venait de rejeter.
Nous nous décourageons très vite lorsque les plans que nous avons élaborés tombent à l’eau: il nous semble que nous avons perdu à jamais les plus belles chances de notre vie !
Nos plaintes prouvent que nous ne connaissons pas le Père aussi bien que nous le prétendons.
Ces retards, ou ces échecs apparents sont souvent le moyen utilisé par notre Père céleste pour nous protéger de quelque danger qui nous échappe encore.
Ce fut, sans aucun doute, le cas pour Stuart Holden ! Jusqu’à son dernier jour il ne se posa jamais plus de question sur la manière dont Dieu notre Père orchestrait chaque instant de sa vie.
Le billet de bateau, qu’il n’utilisa jamais, mais qu’il conserva le reste de sa vie, correspondait à un passage sur le plus luxueux et le plus récent des paquebots de l’époque : le Titanic qui sombra dans l’océan !
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