A propos du paradis (3).

“Ses serviteurs Le serviront… et ils règneront avec Lui pour toujours.” Ap 22. 3-5

La Bible décrit le paradis comme un jardin, une ville et une demeure privée. Pour rester en parfait état, tous les trois ont besoin d’une multitude de gens aux talents différents, de beaucoup de travail et d’un entretien constant.

La Bible nous apprend que notre rôle au paradis sera de servir Dieu. Servir veut dire être actif, pas oisif !

Il semble que notre séjour au paradis nous permettra d’entreprendre de nombreux projets, dont la réalisation ne sera ni entravée ni retardée par des difficultés extérieures ou par notre fatigue, mais au contraire soutenue par les ressources infinies du Père.

La Bible affirme que nous règnerons avec Christ, occupant des positions de confiance et prenant d’importantes décisions (Lc 19. 16-19).

Ainsi devrons-nous sans doute préparer des plans, établir des objectifs à atteindre, et partager idées et suggestions.

La joie que nous connaissons ici-bas, au soir d’une journée bien remplie où tout ce que nous avons entrepris a bien tourné, n’est qu’une image de la joie que nous connaîtrons au paradis devant chaque projet réalisé, chaque tâche achevée.

Notre position dans le paradis dépendra de notre engagement et de notre service ici-bas pour Christ.

Bien sûr, certains emplois n’auront plus aucune raison d’être, les emplois ayant un rapport avec les problèmes de notre société corrompue par le péché, tels que dentiste (plus de dents cariées), policier (plus de crime), employé de pompes funèbres (la mort n’existera plus) et bien d’autres encore.

Mais vous ne serez pas mis au chômage pour autant! Ce qui, ici-bas, n’était qu’un passe-temps favori ou un rêve à peine caressé deviendra peut-être votre vocation éternelle !

Beaucoup poursuivront-le même travail dans lequel ils excellaient ici-bas, ils seront jardiniers, maçons ou menuisiers, artistes, dompteurs, professeurs, musiciens…

La seule différence c’est qu’ils pourront-travailler sans connaître la fatigue, la déception de l’échec ou les entraves du péché et de la corruption (Ap 21. 4-5).

Victor Hugo, rêvant au travail qui l’attendait au paradis s’est écrié un jour : “Je n’ai pas encore écrit le millième des poèmes qui sont encore au fond de moi.

Le jour où je descendrai dans la tombe, je dirai que le travail de ma journée est terminé, mais je ne dirai pas que l’œuvre de ma vie est achevée, car mon travail recommencera dès le lendemain matin.

La tombe n’est pas un cul-de-sac, ce n’est qu’un passage souterrain qui s’enfonce dans la nuit pour déboucher sur une aube éternelle !” Le croyez-vous?

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