Quand Dieu nous fait attendre… (2)

“Tu ne mangeras pas de l’arbre de la connaissance de ce qui est bon ou mauvais…” Gn 2. 17

Bob Deffinbaugh a fait remarquer que le premier péché, celui d’Adam et Eve, était probablement dû à l’impatience dont avaient preuve ceux-ci en n’ayant pas obéi à Dieu.

Savoir discerner entre le bien et le mal n’était pas un péché en soi, puisque plus tard David fut reconnu comme un roi semblable à “un ange de Dieu, sachant discerner le bien et le mal” (2 S 14. 17).

Salomon pria pour avoir le même discernement (1 R 3. 9), et tous les chrétiens qui obéissent à la Parole de Dieu jouissent de cette faculté (He 5. 14). Deffinbaugh ajoute:

“La connaissance de ce qui est bon et mauvais n’était pas un péché, mais c’était un péché de se l’approprier d’une manière interdite par Dieu. Celui-ci avait probablement prévu une autre méthode, plus lente et plus sûre, pour enseigner au premier couple comment acquérir cette connaissance essentielle.

De plus, “être semblable à Dieu” n’était pas un péché, puisque plus tard Dieu déclare que “ceux qu’Il a connus d’avance, Il les a aussi destinés d’avance à être configurés à l’image de Son Fils” (Ro 8. 29).

Malheureusement, Adam et Eve n’étaient pas prêts à attendre et sont tombés dans le piège satanique. Ce qu’ils auraient pu obtenir plus tard, selon l’agenda divin, ils ont voulu l’avoir tout de suite.

Si nous devons attendre le bon moment selon la volonté divine c’est aussi parce que nous ne sommes pas encore prêts à bénéficier de la promesse de Dieu.

Souvenez-vous des paroles de Dieu au peuple d’Israël avant l’entrée dans le pays de Canaan : “Je chasserai vos ennemis peu à peu, au fur et à mesure que vous deviendrez plus nombreux et que vous occuperez le pays” (Ex 23. 30).

Nous sommes souvent dans la même situation : avant de pouvoir jouir pleinement de Ses bénédictions, nous devons attendre d’être bien préparés pour les gérer avec sagesse.

Lui seul connaît le moment précis où nous arriverons à ce niveau de maturité. En attendant, Il nous demande d’attendre dans la confiance, car ainsi nous serons forts (Es 30. 15).

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