Les douleurs de l’enfantement.
“Nous le savons… jusqu’à présent un profond gémissement monte de la création…” Rm 8. 22
Paul écrit : “La création attend avec un ardent désir la révélation des fils de Dieu… Car jusqu’à ce jour la création, livrée au pouvoir du néant, tourne à vide : tout dépérit et meurt.
Elle n’est pour rien dans cet état de choses ; contre son gré, sans aucune faute de sa part, mais à cause de Celui qui l’y a soumise, elle vit une existence sans but.
Nous le savons bien… jusqu’à présent un profond gémissement monte de la création qui soupire et souffre dans une sorte de travail d’enfantement universel jusqu’à ce qu’un monde nouveau soit né” (Rm 8. 19-22).
La création subit les conséquences du péché humain. Les principes de décomposition, de corruption et de futilité font partie intégrante de la création.
Mais cet état de choses n’est que temporaire, car le jour où les enfants du Père seront glorifiés, la terre sera elle aussi délivrée de toute corruption et décadence. Aujourd’hui elle a commencé à souffrir les douleurs annonçant une naissance imminente.
Avec la force croissante et dévastatrice des ouragans et des typhons, la fréquence des tremblements de terre, des inondations et autres désastres naturels ; la métaphore d’une femme en proie aux contractions douloureuses précédant la naissance prend tout son sens.
Il ajoute: “Toutes ces choses ne seront que les premières douleurs de l’enfantement” (Mt 24. 8).
Quand une femme entre dans la phase des contractions, celles-ci vont en s’accélérant jusqu’au moment de la naissance de son enfant.
A l’examen des événements qui se déroulent dans notre monde aujourd’hui, il est raisonnable de penser que nous sommes entrés dans cette phase décrite par Jésus.
S’Il nous a avertis de cette situation, ce n’était pas pour nous effrayer ni nous décourager, au contraire. Continuons donc à accomplir le travail qu’Il nous a confié, tout en attendant avec espoir et persévérance Son retour.
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