Le futur n’a jamais été aussi prometteur !

“Je sais que cela aboutira à mon salut…” Ph 1. 19

Paul écrit dans une lettre : “Christ est annoncé. Je m’en réjouis… car je sais que cela aboutira à mon salut… mon assurance reste totale, maintenant comme toujours, Christ sera exalté dans mon corps, soit par ma vie soit par ma mort. Car pour moi, vivre, c’est Christ, et mourir m’est un gain” (Ph. 1. 18-21).

Quand il écrit cette lettre aux habitants de Philippes, son avenir n’a jamais été aussi prometteur, n’est-ce pas ? Il est en prison, enchaîné à deux gardes romains, risque chaque jour le peloton d’exécution, et n’a pas la moindre certitude d’être libéré !

Malgré tout, il affirme que sa situation débouchera sur sa libération, son salut. A sa place, auriez-vous pensé à utiliser de tels mots : salut, sauvetage, libération ? Paul était-il un surhomme, ou un insensé incapable de mesurer le sérieux de sa situation ? Ni l’un ni l’autre.

Il était au contraire tout à fait réaliste : quoiqu’il advienne, il serait gagnant : s’il était libéré par les Romains, il aurait davantage d’occasions d’annoncer la Bonne Nouvelle et s’il était exécuté, il bénéficierait du privilège de se retrouver dans la présence de ce Jésus qu’il avait seulement entrevu brièvement sur le chemin de Damas !

Remarquez qu’il parle de “salut” alors qu’il est déjà “sauvé”. En fait il réitère son assurance que Dieu a tout prévu dans Ses plans et que tout concourra à son bien, d’une manière ou d’une autre (Rm 8. 28).

Pour vous aussi l’avenir n’a jamais été aussi prometteur, parce les yeux des enfants de Dieu sont tournés vers un destin extraordinaire, enrichi des promesses divines.

Ne regardez pas en arrière comme la femme de Lot, regardez devant vous et partagez avec les autres la certitude dont vous bénéficiez : Jésus va revenir chercher chacun de ceux qu’Il a choisis pour les faire entrer dans Son royaume.

Vivez chaque jour futur comme si c’était le dernier sur cette terre avant votre entrée dans la gloire, et profitez de chaque opportunité de faire connaître Jésus.

Voilà ce que voulait dire CS Lewis quand il a écrit : “Visez le paradis et la terre vous appartiendra aussi. Visez la terre et rien ne vous appartiendra!”

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