Il est notre forteresse

“Il est le Dieu vivant et iI subsiste toujours ! Son royaume ne sera jamais détruit…” Dn 6. 27.

Le jour où le château de votre vie se lézarde et menace de s’écrouler, quand tout ce que vous avez construit au cours des années se réduit en poussière sous vos yeux, comment garder la tête froide et faire preuve de courage ?

David et ses hommes, de retour chez eux après une courte campagne militaire, découvrirent que des ennemis avaient tout emporté, femmes, enfants, biens, troupeaux…

Ils ne purent que hurler leur désespoir et pleurer toutes les larmes de leur corps. La réalité de la vie ici-bas peut s’avérer brutale.

C’est le moment où vous vous adressez à Dieu notre Père en Lui demandant pourquoi Il a permis qu’une telle catastrophe s’abatte sur vous.

La colère et le ressentiment vous aveuglent au point que vous êtes prêt à rendre Dieu responsable de votre situation.

Le prophète Nahoum aurait compris votre sentiment, lui qui vécut pendant les heures les plus sombres de l’histoire du peuple hébreu, sous le règne du plus pervers des rois de Juda, Manassé.

Le royaume de Juda était alors sous la coupe des Assyriens et la situation était désespérante.

Pour redonner courage à Son peuple, le Seigneur se sert de Nahoum pour expliquer que la ville de Ninive, capitale de l’Assyrie, va bientôt subir le jugement divin.

Face à une telle situation, le prophète s’écrie : “Le Seigneur est bon, Il est une forteresse au jour de la détresse ; Il connaît ceux qui trouvent en Lui un abri” (Na 1. 7).

1- Dieu notre Père est bon. Il ne recherche pas la mort du pécheur, mais sa repentance.

Il n’est pas la source du mal et ni de la tragédie de votre vie. Il est la bonté personnifiée.

2- Il est aussi une forteresse imprenable et Il vous y attend. Il connaît tous ceux qui se réfugient dans Sa présence.

Vous ne faites pas partie d’une grande foule anonyme, car Il vous connaît personnellement.

Ecoutez ce que vous dit David : “Goûtez et voyez comme le Seigneur est bon. Il est heureux, celui qui s’abrite en Lui !” (Ps 34. 9).

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